D’abord…
La Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques de Midi-Pyrénées lance une pétition pour demander au Conseil Régional plus de moyens pour financer les aides à l’Agriculture Biologique (aide à la Conversion et aide au Maintien) pour la période 2015-2020. Ces aides servent à soutenir les agriculteurs qui ont fait le choix de passer de la production « conventionnelle » à la production bio, et à aider au maintien en place des exploitations en bio.
Le point essentiel est que le Conseil Régional décide de l’allocation des fonds FEADER en provenance de la Politique Agricole Commune de l’UE, et que ses propositions pour les années 2015-2020 sont loin du compte.
Non seulement la Région Midi-Pyrénées est pingre dans son allocation des ressources FEADER vers l’agriculture biologique, mais le manque à gagner est tel que certaines autres aides, en provenance de l’État français cette fois-ci, pourraient être menacées. Et ceci alors que le Grenelle de l’Environnement avait fixé l’objectif de 20% de surfaces en bio pour 2020…
POUR SIGNER LA PÉTITION : http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/moyens-financiers-hauteur-enjeux-d-851.html
Ensuite…
Il y a une dizaine d’années, un projet de deuxième aéroport international pour Toulouse a vu le jour. L’un des sites proposés (et en fait « retenu ») est la plaine entre Saverdun et Calmont. Le rapport estimant la nécessité d’un nouvel aéroport « à la campagne » était baclé, l’opposition était forte, et le projet est rentré dans les tiroirs.
Si bien que lors des travaux de préparation du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de la Vallée de l’Ariège, il semblerait que le consensus était clairement contre toute idée d’un tel aéroport (de la taille d’Orly…). Le Préfet de Région, interrogé l’an dernier par le Syndicat Mixte du SCoT, a écrit formellement que Blagnac était très loin d’être saturé, et que « Aucune relance d’une réflexion sur un nouveau site aéroportuaire n’est donc aujourd’hui justifiée« . Communication largement décrite dans les médias comme sonnant le glas du projet.
Mais ces projets sont des serpents de mer (Notre Dame des Landes, depuis les années 60…). Dans les textes finalement pondus par le SCoT, il est fait mention à deux reprises du projet d’aéroport comme s’il existait toujours.
Page 113 du Diagnostic Territorial Stratégique : « Enfin, dans le cadre des réflexions liées au projet de nouvelle plateforme aéroportuaire de l’agglomération toulousaine, selon le positionnement des élus du territoire, le SCoT pourra intégrer au projet leur positionnement« .
Page 164 de L’État Initial de l’Environnement : « Par ailleurs, les nuisances sonores devront être prises en compte dans le cadre d’un aboutissement du projet d’aéroport en Basse Ariège, qui concerne le territoire du SCoT.«
Ces deux phrases ne semblent servir d’autre fonction que de laisser une porte dérobée par laquelle le projet pourrait reprendre une place dans le SCoT, malgré les vues exprimées lors des travaux de préparation, et le désaveu publique du Préfet de Région. Des lobbies bien introduits seraient-ils à l’oeuvre?
Le SCoT de la Vallée d’Ariège passe maintenant par l’Enquête d’Utilité Publique. Nous pouvons manifester notre opposition sur ces points en envoyant un courriel à : commissaire.enqueteur@scot-vallee-ariege.fr
Le texte suivant est proposé par l’ACAST (Association Contre l’Aéroport du Sud Toulousain) :
Je demande la suppression pure et simple du paragraphe p. 113 du « Diagnostic Territorial Stratégique » et de la phrase p. 116 de « L’État Initial de l’Environnement » faisant mention de tout projet aéroportuaire en Basse Ariège et m’oppose fermement au « Gel des Terres » ou aux « Réserves foncières » affectés à l’implantation d’une nouvelle plateforme aéroportuaire sur le territoire du SCoT de la Vallée de l’Ariège.
Bien entendu, chacun est libre de l’utiliser tel quel ou d’ajouter des mentions supplémentaires.
IL FAUT ENVOYER SA CONTRIBUTION AVANT LE 12 NOVEMBRE.